Congrès de Saclay 2020 - Conférences

Jeudi 26 mars 2020, 15h30-16h30

Sarah Lemler (Fédération de Mathématiques de CentraleSupélec)

Titre à venir


 

Vendredi 27 mars 2020, 15h00-16h00

Bertrand Rémy (École Polytechnique)

Géométries, symétrie, groupes

La notion de symétrie se comprend bien intuitivement. Elle permet de simplifier la résolution de certains problèmes en maths, en physique et en réalité dans bien d’autres domaines. Le fait remarquable est que cette idée très concrète au départ permet de définir des structures plus abstraites, par exemple la notion de groupe. Au bout du compte, les mathématiciens ont mis au point une théorie qui permet aussi bien de classer les papiers peints, que les cristaux ou encore les particules. Je vais essayer de faire une petite introduction à ces idées.


 

Samedi 28 mars 2020, 11h00-12h00

PLaurent di Menza (Laboratoire de Mathématiques de Reims)

Mathématiques cirque-ulaires : la quadrature de la balle

La jonglerie existe depuis que l'Homme a des mains, autant dire depuis toujours. Mais la rencontre entre cet art ancien et la rigueur scientifique est relativement récente, puisqu'elle date de l'article de Claude Shannon "Scientific aspects of juggling" datant de 1981. A cette période, l'idée d'un langage adapté pour comprendre synthétiquement la structure d'une figure de jonglerie émergeait au sein de plusieurs groupes indépendants, entre le "quantic juggling" de Santa Cruz, la notation de Cambridge ou le "Site Swaps" du CalTech. Le siteswap était né, basé sur l'utilisation des suites finies de nombres. L'objectif de l'exposé est de définir les bases de ce langage dans le cas dit asynchrone, d'en comprendre les correspondances avec les figures de jonglerie (démonstrations à l'appui) et les limitations. On évoquera également la théorie mathématique des groupes de tresses pour comprendre la notion de transition d'une figure donnée à une autre.

Aucun prérequis - ni en mathématiques ni en jonglerie ! - n'est nécessaire.
Inutile également de se munir de pièces de monnaie car il n'y aura pas de chapeau.