Établissement
Lycée français Jean Giono (Turin)
Année
2017-2018
Résumé
Le Blob est un être étrange, entre animal, végétal, champignon. Unicellulaire, c’est surtout une sorte de moisissure qui prospère dans les sous-bois sur les
vieux troncs et les feuilles tombées au sol. On ne compte plus ses prouesses, qui vont de la survie en milieu hostile (eau, feu) à la cicatrisation en l’espace
de quelques minutes, et même jusqu’à la duplication en cas de découpage. Il se régénère à intervalles réguliers, en séchant pour quelques jours avant de reprendre vie comme si le temps n’avait pas de prise sur lui. Le talent bien particulier qui va nous intéresser ici est la capacité du blob à se déplacer
de manière très efficace pour récolter de la nourriture. Le blob s’étend pour couvrir une surface maximale, puis se concentre et fond pour ne garder que les axes les plus utiles pour faire circuler la nourriture dans son corps. Des chercheurs japonais on étudié plus précisément ce mode de déplacement et ont conclu qu’il constituait une méthode d’optimisation spatiale très performante, et proche d’autres structures de réseaux optimisés comme le métro de Tokyo
. Ils présentent un modèle mathématique de formation de réseau inspiré de la biologie du blob que l’on étudiera et que l’on cherchera à simuler. Le principe de ce modèle est que partant d’un espace couvert de blob, des canaux se forment qui ont tendance à croître ou à décroître selon leur utilité pour transporter la nourriture. Le système évolue et lorsqu’il s’arrête, il atteint une structure presque optimale du point de vue de l’énergie dépensée et de la robustesse à des modifications suites à des dommages causés au blob.
vieux troncs et les feuilles tombées au sol. On ne compte plus ses prouesses, qui vont de la survie en milieu hostile (eau, feu) à la cicatrisation en l’espace
de quelques minutes, et même jusqu’à la duplication en cas de découpage. Il se régénère à intervalles réguliers, en séchant pour quelques jours avant de reprendre vie comme si le temps n’avait pas de prise sur lui. Le talent bien particulier qui va nous intéresser ici est la capacité du blob à se déplacer
de manière très efficace pour récolter de la nourriture. Le blob s’étend pour couvrir une surface maximale, puis se concentre et fond pour ne garder que les axes les plus utiles pour faire circuler la nourriture dans son corps. Des chercheurs japonais on étudié plus précisément ce mode de déplacement et ont conclu qu’il constituait une méthode d’optimisation spatiale très performante, et proche d’autres structures de réseaux optimisés comme le métro de Tokyo
. Ils présentent un modèle mathématique de formation de réseau inspiré de la biologie du blob que l’on étudiera et que l’on cherchera à simuler. Le principe de ce modèle est que partant d’un espace couvert de blob, des canaux se forment qui ont tendance à croître ou à décroître selon leur utilité pour transporter la nourriture. Le système évolue et lorsqu’il s’arrête, il atteint une structure presque optimale du point de vue de l’énergie dépensée et de la robustesse à des modifications suites à des dommages causés au blob.
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