Comptes Rendus MATh.en.JEANS 99-10
Enseignants : Michel LAMARRE et Marie-José SCHMITT (Charles Poncet) ; Véronique CHAUVEAU (Camille Sée).
Chercheur : Jean-Christophe NOVELLI (ENS, Paris).
Jumelage MATh.en.JEANS entre les lycées Charles Poncet à Cluses (74) et Camille Sée à Paris (93). Ateliers de Pratique Scientifique, année scolaire 1998-1999.
[Résumé. Prenons un nombre entier positif n. De combien de façons peut-on écrire n , comme somme de nombres entiers positifs ? Le sens de la question varie selon que l'on considère des sommes ordonnées ou non : une composition de n sera une suite d'entiers positifs de somme n (ainsi (1,2,2) et (2,1,2) seront deux compositions distinctes de l'entier 5) tandis qu'une partition de n sera une liste d'entiers positifs, de somme n, rangée par ordre croissant (ainsi 1+2+2 et 2+1+2 seront des écritures différentes de la même partition du nombre 5, soit (1,2,2)). Les auteurs montrent que le nombre A( n) de compositions de n vaut 2n-1. Pour le nombre P( n) de partitions de l'entier n, ils donnent une expression simple de la série génératrice correspondante, c'est à dire de la somme infinie 1+ P(1)X1+ P(2)X2+ P(3)X3+ ... .]
[Introduction]
Notre lycée est situé à Cluses, en Haute - Savoie (74). Nous avons fêté l'année dernière son 150 ème anniversaire (note 1). Onze élèves de différentes classes ont suivi tout au long de l'année Math.en.Jeans (note 2). Nous avons été encadrés par deux professeurs de mathématiques, Mme Schmitt et M. Lamarre, et par un chercheur, Jean - Christophe Novelli. Nous profitons d'ailleurs de cet article [qui est est un compte rendu de notre exposé au congrès] pour les remercier[...].
[Le sujet] Soit n un entier non nul. On appelle partition de n toute suite décroissante d'entiers non nuls dont la somme vaut n. Il s'agit de trouver une manière de compter rapidement le nombre de partitions de n.
[Une partition de n est donc une décomposition de n en somme d'entiers positifs rangés dans l'ordre croissant : nous avons commencé l'étude de cette question en dénombrant d'abord les "compositions" de l'entier n, c'est à dire toutes les écritures possibles de n comme somme d'entiers positifs.]
[Soit n un entier non nul. On appelle composition de n une suite d'entiers non nuls dont la somme vaut n. Nous notons A( n) le nombre de compositions de l'entier n]
I.1
Voici quelques exemples de compositions : |
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I.2
Jusqu'à 3, trouver les compositions d'un nombre est faisable, mais le nombre A(n) croît très vite, en fonction de n. [Afficher] le tableau de valeurs de A(n) et P(n)
Nous cherchons à trouver une méthode nous permettant de trouver les compositions d'un nombre à partir des compositions précédentes.
Prenons n = 4 comme exemple. On décompose 4 en somme de deux nombres. Il peut s'écrire : 3 + 1, 2 + 2, 1 + 3, ou [0+] 4 : on fait varier le dernier élément de la composition de 1 à 4 et l'on décompose l'élément de gauche à partir des compositions précédentes. |
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Cette méthode nous permet de conclure que :
[1] A(4) = A(3)+A(2)+A(1)+1 = 8
I.3
Généralisons en décomposant n.
On fait varier le dernier élément de la
composition de 1 à n, |
|
[2]
D'après les exemples, on remarque les résultats suivants :
A(1) = 1 = 20 ; A(2) = 2 = 21 ; A(3) = 4 = 22 ; A(4) = 8 = 23 ou encore, A(5) = 16 = 24.
Nous avons alors eu l'idée que A(n) pouvait s'écrire sous la forme d'une puissance de 2.
[... Nous pouvons] démontrer par récurrence que A(n) = 2n-1 pour tout n. [Détail de la preuve].
[Théorème 1]
Les partitions de n sont les suites d'entiers strictement positifs dont la somme vaut n, en ne considérant pas l'ordre des éléments de la suite. [Nous notons le nombre de partitions de l'entier n.]
II.1
Voici quelques exemples de partitions : |
|
[Nous pouvons maintenant donner une
définition plus précise d'une partition :
étant donné un entier n non nul, on appelle
partition de n une
suite croissante d'entiers non nuls dont la somme vaut n.]
Le nombre de partitions P( n) augmente
très vite mais le lien qui pourrait exister entre les nombres
de partitions n'est pas évident à déceler
([voir le] tableau de valeurs
de A(n) et P(n)).
Essayons de trouver une formule qui nous permettrait de calculer le
nombre de partitions d'un entier n. La base de nos recherches
sera un article de Tangente sur les travaux d'Euler, Mac Mahon
et Ramanujan.
II.2
[Conjecture 1 note 4] [Formule de Mac Mahon : pour tout entier positif n, on a :]
(II.2.1)
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[Voici ce qu'on obtient avec ces règles :
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(Partie donnée par Tangente.) |
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Partie vérifiée grâce aux valeurs de P(n) données par Tangente. [note 5] |
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Partie conjecturée. |
II.3
Afin d'étudier les partitions, nous allons considérer la série génératrice des , c'est-à-dire un polynôme infini (note 7):
[autrement dit, en posant P(0) = 1 :]
Posons [note 8].
est donc un polynôme de degré infini, il s'écrit :
[...] l'égalité [s'écrit :]
Grâce au tableau de valeurs de A(n) et P(n), on obtient :
On développe ce produit et ainsi on a les coefficients de X0 , X1 , X2 , ... :
=
On identifie les coefficients :
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d'où |
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d'où |
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d'où |
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de même :
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[et , en général : ] |
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[Conjecture 2]
(II.3.1)
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Cherchons à factoriser cette série (note 9). Commençons par [mettre] [en facteur] ce qui nous permet de faire disparaître le [terme en ] X dans la grande parenthèse [c'est à dire dans le second facteur]:
On fait de même avec (1-X2) ce qui, de même, permet de faire disparaître le [terme en ] X2 dans la grande parenthèse [le second facteur]:
Nous continuons de même avec puis avec , etc. [ A chaque fois que l'on fait apparaître un facteur de la forme] , [on constate que le facteur complémentaire commence par ], Il semblerait donc que s'écrive sous la forme [...] :
[...] [Conjecture 3] Q(x) [défini par ] s'écrit sous la forme :
(II.4.1)
|
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Cherchons à démontrer que pour cela
redéveloppons Q(x) [
redéfinissons Q(x) par et
évaluons(note 10)] :
est une somme
infinie des termes d'une suite géométrique
[donc] :
[note 11]
De même, on a :
Ainsi, [si la formule est vraie, on a :]
(II.4.2)
|
|
II.5 [(note 12) ]
Lors du développement de ,
nous avons aperçu une correspondance entre le coefficient de
Xn , les partitions et le nombre P(n) :
quand [un terme] Xk.i intervient dans le
développement de , on associera
k.i à la somme de i termes égaux à k ; par
exemple, 3.2 sera associé à 3+3.
[Expliquons les détails de cette correspondance en calculant le coefficient de X3][...]
[Rappellons les partitions de 3 : ]
3 = 1 + 1 + 1
= 1 + 2
= 3
[On a :]
[] =(1+X1.1+X1.2+X1.3+X1.4+...)(1+X2.1+X2.2+X2.3+...)(1+X3.1+X3.2+ X3.3+...)...
Pour obtenir X3, on peut prendre :
De même pour X4 :
[] =(1+X1.1+X1.2+X1.3+X1.4+Š)(1+X2.1+X2.2+X2x3+Š)(1+X3.1+Š)(1+X4.1+Š)Š
4 = 1 + 1 + 1 + 1
= 1 + 1 + 2
= 1 + 3
= 2 + 2
= 4
En appliquant cette méthode à tous les termes
de F(X) [ de], nous pouvons
déterminer le coefficient de Xn, on retrouve P(n).
D'où
[] = 1+ X + 2 X2 + 3 X3 + ... + P(n) Xn + ...
[Théorème 2. La série génératrice des nombres de partitions satisfait à l'égalité suivante :]
Nous n'avons pas démontré les formules énoncées tout au long de cet exposé. Néanmoins le dernier résultat obtenu : l'égalité entre la série [génératrice F( X)] et le [produit infini] , valide les étapes intermédiaires. [note 13]
Comptes Rendus MATh.en.JEANS 99-10 |
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note 1. ... 150 ans de tradition horlogère, avec la technique du "décolletage"
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note 2. Outre "les partitions d'entiers", deux autres sujets de
Combinatoire étaient au menu : les différents pliages possibles
des bandes de timbres
et l'ordonnancement des
piles de crêpes avec une pallette.
Le sujet des partitions
d'entiers a été traité par d'autres ateliers de
recherche "MATh.en.JEANS" : "Combinatoire autour du problème
"007" (« Combien y
a-t-il de décompositions d'un entier en somme d'entiers
positifs rangés dans l'ordre croissant ? »), par F.
Fournot et al., élèves des lycées Paul
Éluard (93, St Denis) et Jacques Feyder (93, Épinay).
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note 3. Lorsqu'une expression E( n) dépend d'un entier variable n, on appelle formule de récurrence (pour cette expression), une formule qui permet de déterminer la valeur de l'expression pour l'entier n à partir des valeurs précédentes (c'est à dire à partir des valeurs E( 0), E( 1), E( 2), ..., E( n-2) et E( n-1) ).
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note 4. Les nombres 0,1,2,5,7,12,15,22,26,35,40,51,57,70,77, etc. qui apparaissent dans cette formule de récurrence sont connus sous le nom de nombres pentagonaux généralisés. Ce sont les nombres de la forme où m est un entier relatif quelconque. La formule était déjà connue d'Euler ("théorème pentagonal d'Euler"). Elle est ici prise par les auteurs comme une hypothèse de travail dont ils vont étudier les conséquences. Ils vérifient sa validité jusqu'à n=40.
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note 5. Vérifions par exemple la valeur P(21). La formule donne : P(21) = P(20)+P(19)-P(16)-P(14)+P(9)+P(6), soit, (vu la table des valeurs de P(n)): P(21) = 627+ 490 - 231 - 135 + 30 + 11 = 792 ce qui est bien la valeur correcte.
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note 6. Les différences successives des nombres q sont
4, 7, 10, 13, ... elles forment une progression arithmétique
de raison 3. La valeur de r dans
la k-ième paire de la formule est
donc 1+4+7+10+...+(1+3( k-1)),
ce qui s'écrit encore k+3(0+1+...+( k-1)).
Le calcul classique de la somme des termes d'une progression
arithmétique donne 0+1+...+( k-1)=k( k-1)/2.
On en déduit une expression de la k-ième paire de la formule de Euler-Mac Mahon
:
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note 7. Une expression du type soit en abrégé est appelé une série formelle : elle résume toute l'information contenue dans la suite des coefficients P(0), P(1), P(2), P(3) ... sous la forme d'un "polynôme de degré infini". De telles sommes infinies furent systématiquement étudiées au XVIIIème siècle par le mathématicien suisse Leonhard Euler (1707-1783).
a) Séries formelles et troncatures.
Les séries formelles sont un outil combinatoire puissant permettant de traiter des suites de nombres. Leur mode d'écriture, calqué sur celui des polynômes, permet de généraliser les calculs avec les polynômes : le vocabulaire des polynômes et les règles usuelles pour l'addition et la multiplication s'étendent sans difficulté à ces polynômes "infinis", tout en offrant plus de possibilités.
Pour effectuer des calculs avec des séries formelles, on applique la règle des troncatures, en se servant des opérations usuelles sur les polynômes : pour calculer les k premiers termes du résultat, on ne retiendra de chaque série que sa troncature à l'ordre k, c'est à dire le polynôme formé des k premiers termes de la série : on effectue alors le calcul voulu sur ces polynômes et on ne retient du résultat que les termes de degré inférieurs à k.
En résumé :
la k-ième troncature du résulat cherché est la k-ième troncature du résultat calculé avec les k-ième troncatures.
En raison de la présence des termes constants (de degré 0), la troncature à l'ordre k d'une série formelle est un polynôme de degré au plus k-1 On l'appelera donc aussi troncature au degré (k-1).
Effectuons par exemple le produit (1 + 2X + 3X2 + 4X3+ ...)(1 + X + X2 + X3 + ...) :
termes
constants |
Troncatures du
résultat |
termes de
degré 0 ou 1 : |
|
termes de
degré inférieur ou égal à 2
: |
|
termes de
degré inférieur ou égal à 3
: |
|
etc. |
b) Série formelle inverse d'un polynôme ou d'une autre série formelle.
La règle des troncatures montre que les séries formelles généralisent les polynômes : on peut identifier un polynôme A de degré k à la série formelle dont la troncature au degré k est A et dont les termes suivant sont nuls. Addition et multiplication de séries formelles héritent des propriétés de l'addition et de la multiplication de polynômes. Les séries formelles à coefficients entiers forment un anneau commutatif unitaire, que l'on note , avec pour unité la série formelle 1 + 0 + 0 + 0 + ... que l'on note simplement 1. Plus généralement, on étudie les séries formelles où les coefficients sont pris dans un corps de nombres (nombres rationnels, réels, ou corps plus généraux) elles forment alors ce qu'on appelle une algèbre* commutative unitaire sur ce corps.
On peut se rendre compte de la puissance de cette généralisation en examinant le problème de la division : de même que les nombres rationnels permettent, en général, la division d'un entier par un entier (il suffit que le second entier, "le diviseur", ne soit pas 0), on peut démontrer que les séries formelles permettent en général la division d'un polynôme par un autre polynôme et même par une autre série formelle : il suffit que le terme constant de la seconde série formelle soit 1 ou -1.
Les auteurs révèlent l'explication de cette propriété dans la suite du paragraphe II.3, lorsqu'il évaluent les coefficients de la série formelle inverse de la série F(X). Donnons ici un exemple qui apparaîtra dans la suite de l'article.
Exemple : vous ne trouverez aucun polynôme qui multiplié par (1-X) donne 1. Alors que vous pouvez trouver facilement une série formelle qui multipliée par (1-X) donne 1 ! En effet, le produit (1+X+X2+X3+...)(1-X) vaut 1.1 + (1.(-X)+X.1) + (1.(0.X2)+X.(-X)+X2.(1))+... ce qui donne 1 + 0 + 0 + 0 + ... = 1 !
En résumé, la série formelle 1-X est inversible et a pour inverse la série formelle (1+X+X2+X3+...).
c) Sommes et produits infinis de séries formelles.
La règle de troncature permet également d'attribuer une signification à certaines sommes infinies ou à certains produits infinis de séries formelles :
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note 8. Comme vont en fait le montrer les calculs qui suivent, la série formelle F(X), de terme constant 1, admet une série formelle inverse (voir note 7b), qui est Q(X),
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note 9. Si B(X) est une série formelle inversible (voir note 7) et si A(X) est une série formelle quelconque, on peut toujours faire apparaître B(X) comme un facteur de A(X). En effet si B'(X) désigne la série inverse de B(X) on a :
A(X)= 1.A(X) = (B(X).B'(X)).A(X) = B(X).(B'(X).A(X))
On peut dire que le produit B'(X).A(X) représente le quotient de A(X) par B(X), autrement dit le résultat de "la division" de A(X) par B(X).
Ici les auteurs vont en fait mettre en oeuvre une autre technique de division, connue sous le nom de "division suivant les puissances croissantes" dont le principe est le suivant.
Division suivant les puissances croissantes. Si A(X) et B(X) sont des séries formelles, B(X) étant inversible, alors, il existe, pour tout entier k= 1, 2, 3, ..., un unique polynôme Ck(X) tel que les coefficients des k premiers termes de la série A(X)-B(X) Ck(X) soient nuls.
Autrement dit A(X) peut s'écrire sous la forme :
A(X) = B(X) Ck(X) + XkR(X)
où R(X) est une autre série formelle.
Les Ck(X) constituent les troncatures à l'ordre k d'une unique série formelle C(X) qui vérifie A(X)=B(X)C(X).
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note 10. Nous préférons faire apparaître dès maintenant la logique du raisonnement qui conduira au théorème 2 final, Ce raisonnement ne suppose pas que la conjecture 3 soit vraie : on prendcomme définition de la série formelle Q(X). Ce sont les coefficients de la série formelle inverse, qui vont être calculés,
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note 11. Cette formule se vérifie aisément en multipliant la série formelle par la série formelle "géométrique"
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note 12. Les auteurs avaient intitulé ce paragraphe "Coefficients de Q(X)" tout en travaillant avec l'expression, aussi écrite sous la forme F(X), (conformément à la conjecture 3). Nos changements respectent la logique démonstrative introduite dès la définition de Q(X) comme produit infini (cf. note 10).
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note 13. Cette appréciation semble résolument optimiste et laisse pas mal de travail au lecteur. Rappelons que le présent texte est un compte rendu de l'exposé oral fait par les auteurs au 10ème congrès MATh.en.JEANS : il ne peut donc présenter toutes les démonstrations en détail.
Le raisonnement suivi dans le § II.5 établit le théorème 2, donc la conjecture 3 : l'égalité des séries F(X) et 1/Q(X) est obtenue en prouvant que quelque soit l'entier k, les coefficients de Xk sont les mêmes dans F(X) et 1/Q(X).
Pour souscrire à l'affirmation des auteurs et "valider les étapes intermédiaires", il reste à "remonter" les calculs et raisonnements des paragraphes précédents, et en particulier :
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MOTS
CLEFS
nombre entier / somme / partition / partage / decomposition / nombre penagonal / tableau de young / serie generatrice /serie formelle / polynome / produit infini / division / puissances croissantes / suite geometrique / mac mahon / leonhard euler / combinatoire /ramanujan / recurrence /somme infinie / produit infini
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